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Municipalités MRC Le Haut-Saint-Francois

Ascot Corner

 

Ascot Corner est une municipalité du Québec, située dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Saint-François en Estrie.

 

Ascot Corner se trouve sur la route 112 à l’est de la ville de Sherbrooke, principal centre économique de l’Estrie. La rivière Saint-François traverse le centre de la municipalité et sa géographie, modelée par la période glaciaire, est typique de cette région.

 

Ascot Corner, une municipalité constituée le 28 mars 1901, doit son nom à une petite ville d’Angleterre, Ascot, et au fait qu’elle est située à la rencontre de quatre cantons : Ascot, Stoke, Eaton et Westbury. L’un des premiers colons d’Ascot Corner serait George Stacey (1804-1862) qui fut envoyé au Bas-Canada pour éviter la prison. Son père, fonctionnaire à Londres aurait pris cette mesure à la suite de plusieurs dettes accumulées par son fils au jeu. On remplaça sa pierre tombale, celle de sa femme et de 53 autres pionniers en 2007, les anciennes étant presque effacées.

Bury

 

Bury est une municipalité québécoise située dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Saint-François en Estrie.

 

Son nom rappelle Bury, une ville britannique située traditionnellement dans le Lancashire, mais qui fait partie depuis 1974 du nouveau comté urbain du Grand Manchester.

Canton de Lingwick

 

Lingwick est une municipalité de canton du Québec située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie.

 

Elle regroupe les villages de Sainte-Marguerite et de Gould.

 

« La municipalité de Lingwick, qui tire son nom du canton proclamé en 1807, a vu son territoire occupé par une vague de colons écossais à compter des années 1840. Créé officiellement d’abord en 1845 sous le nom de Bury, aboli en 1847 et rétabli en 1855 à titre de municipalité du canton de Lingwick, ce territoire tirerait son appellation d’un village d’Écosse. Étymologiquement, ling a pour sens bruyère commune et wick, hameau ».

Chartierville

 

Chartierville est une municipalité québécoise située dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Saint-François en Estrie.

 

La municipalité est adjacente au Comté de Coös (New Hampshire) et à la municipalité de Pittsburg qui est accessible par la route Route 257 (Québec) jusqu’au poste frontière situé dans un Col de montagne à 720 mètres d’altitude sur la montagne des Lignes ou commence la U.S. Route 3.

 

Situé dans le Comté de Compton, Diocèse de Sherbrooke. Le peuplement a débuté vers 1869. La paroisse fut desservie par le curé de La Patrie de 1876 à 1883, date de la nomination du premier curé résidant. Registres paroissiaux ouverts en 1878. Érection civile: 18 août 1890. Le territoire de cette paroisse comprend une partie du canton de Ditton et tout le canton d’Emberton. Son nom rappelle Jean-Baptiste Chartier, (1832 – 1917), missionnaire et nommé en 1870 agent de colonisation dans les Cantons-de-l’Est.

Cookshire-Eaton

 

Cookshire-Eaton une ville québécoise située dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Saint-François, en Estrie.

 

Avec une population de 5147 habitants répartis sur 297 km², Cookshire-Eaton est l’entité municipale la plus populeuse de la MRC du Haut-Saint-François.
Cookshire est liée à l’implantation sur son territoire de John Cook (1770-1820), premier colon à faire l’acquisition d’un lopin de terre dans le canton d’Eaton ; il est un rouage important dans le développement de la communauté. Le suffixe shire est utilisé pour marquer « que le comté a été bâti à flanc de coteaux, au-dessus de la rivière Eaton ».

 

En 1798, quatre familles, avec à leur tête Josiah Sawyer, dont le hameau de Sawyerville portera le nom, accompagné des familles de Abner Power, de Samuel Hayes et d’Israël Bailey s’établissent sur le bord de la rivière Eaton. À leur arrivée, il n’y a plus de camps saisonniers tenus par les Abénakis. En 1801, Sawyer se voit octroyer 25 620 âcres de terre. Cet octroi permet l’émergence de ce qui deviendra le village de Cookshire. L’Américain John Cook s’installe sur le territoire vers ces mêmes années. La ville de Cookshire est officiellement fondée en 1892, et pour honorer la mémoire de John Cook, le toponyme reprend ce nom.

 

Au cours des années, Cookshire connaît un essor économique très important et plusieurs petits commerces s’y installent. En 1830, un magasin général, un hôtel, un moulin à scie et un à farine sont construits pour répondre aux besoins croissants dans la population. L’arrivée de deux entreprises assure le développement du petit village au xixe siècle. La Cookshire Mill Company, une scierie de grande envergure, dont les opérations s’étendent jusqu’aux États-Unis, emploie quelque mille travailleurs dans son usine de Cookshire. La Cookshire Flour Mill Company, un moulin à farine se veut également un employeur important de la collectivité florissante.

 

Cookshire exerce également une influence dans les domaines militaire et politique. En 1866, une troupe de cavaliers de Cookshire intervient lors d’une attaque des féniens, des nationalistes irlandais qui avaient pour objectif d’envahir le Canada afin de l’échanger contre l’indépendance de l’Irlande. Cette cavalerie intervient également lors de la révolte d’Hereford (révolte des travailleurs du chemin de fer). Cookshire compte aussi une troupe d’infanterie. Lors des deux Grandes Guerres mondiales, des Cookshirois s’illustrent sur les champs de bataille.

Sur la scène politique, Cookshire offre dès le début de la confédération des politiciens d’envergure nationale. John Henry Pope devient ministre de l’Agriculture et des Chemins de fer (1871-1889) dans le cabinet du premier ministre conservateur John A. Macdonald. Son fils, Rufus Henry Pope, le remplacera à la Chambre des Communes en 1889. Il est député de Compton jusqu’en 1904, et en 1911, il est nommé sénateur.

Sur le plan culturel et du savoir, Cookshire compte une académie, un High school, un Mechanic’s Institute et une société agricole. Cookshire compte également plusieurs lieux de culte dont la Trinity United Church, la St. Peters Church et l’église Saint-Camille, lors de l’arrivée de colons canadiens-français (1868). À partir de ce moment, Cookshire se transforme tranquillement et la construction de plusieurs institutions francophones voit le jour.

L’homme politique Pierre Bourgault (1934-2003) passe une partie de son enfance à Cookshire, où ses parents ont aujourd’hui leur dernier repos.

Dudswell

 

Dudswell est une municipalité du Québec située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie.

 

La dénomination municipale, tout comme le gentilé officiel Dudswellois, de même que le bureau de poste établi en 1839, évoqueraient peut-être Dudwell ou Duddleswell, une localité d’Angleterre.

 

Située aux pied des Appalaches, la municipalité de Dudswell regroupe deux hameaux villageois, soient Marbleton et Bishopton, depuis leur fusion en 1995. Bishopton doit son nom à son premier colon, John Bishop et Marbleton tire son appellation de l’exploitation d’une carrière de marbre dans les années 1850.

 

Dudswell reçoit sa première famille vers 1800, dans le secteur de Bishopton. Ce n’est que vers 1824 que le secteur de Marbleton prend son essor avec l’exploitation d’un gisement de calcaire (encore en exploitation). Vers 1895, les premiers francophones viendront s’installer pour travailler à la mine de calcaire. De plus, diverses communautés anglophones, provenant des États-Unis, d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande s’installent et laissent leur trace à Dudswell, ce qui explique la présence de cinq églises, soient deux catholiques, deux anglicanes et l’Église Unie.

East Angus

 

East Angus (prononcé [istε̃gys], c’est-à-dire Ist Ingusse) est une ville située dans la MRC du Haut-Saint-François, en Estrie, au Québec, au Canada.

 

Au confluent de la rivière Saint-François et Eaton, East Angus est la deuxième ville en importance de la MRC.

 

East Angus a été érigée en municipalité distincte le 14 mars 1912. Si la population était majoritairement anglophone lors de l’arrivée des premiers colons, l’arrivée de Canadiens-français au cours du xxe siècle a fait d’East Angus une ville majoritairement francophone. Selon le recensement de 2006, seulement 4 % de la population est anglophone.

 

La ville doit son nom à William Angus, un industriel prospère d’origine écossaise qui décida qui y fit construire un moulin à scie et une papeterie en 1881., après un séjour dans la région, de construire une usine de pâtes et papiers aux abords de la rivière Saint-François. Maintes fois transformée et modernisée depuis sa fondation, la compagnie Cascades l’acquiert en 1983 et ferme la papetière en septembre 2014, l’entreprise conclu une entente afin de vendre ses actifs de fabrication et de transformation de carton plat à Graphic Packaging. La cartonnerie de East Angus emploie aujourd’hui environ 90 travailleurs.

 

Épousant toujours les rives de la rivière Saint-François à une vingtaine de kilomètres de la ville de Sherbrooke, au sud-ouest du Québec, East Angus s’est toutefois étendue dans les terres pour englober un territoire plus vaste et plus riche que jamais.

Hampden

 

Hampden est une municipalité de canton du Québec, située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie.

 

Le canton de Hampden se trouve du côté ouest du mont Mégantic. Environ un tiers du parc national du Mont-Mégantic est sur le territoire de Hampden, soit le Pain de Sucre et les montagnes de Franceville.

 

Hampden est traversée par la route 257 et la route 214.

 

Elle entoure à l’est la municipalité de Scotstown.
« La carte de Gale et Duberger signale, en 1795, l’existence du canton de Hampden, officiellement proclamé en 1867 et qui est à l’origine de la dénomination de la municipalité de canton érigée en 1874, entre Milan et Ditton, à une trentaine de kilomètres à l’est d’East Angus. La municipalité provenait cependant du démembrement de Whitton (1861) en municipalités du canton de Marston, de Hampden et de Whitton ».

La Patrie

 

La Patrie est une municipalité québécoise située dans la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Saint-François en Estrie.

 

La Patrie se situe au sud-ouest du mont Mégantic. Situé à environ 400 mètres d’altitude, le village est à l’ouest d’une vallée agricole traversée par la Rivière au Saumon (Le Haut-Saint-François) et est au croisement de la route Route 212 et de la Route 257 à 17 km au nord de la Frontière entre le Canada et les États-Unis.

 

Mission de 1871 à 1875, diocèse de Sherbrooke; nomination du premier curé et ouverture des registres de la paroisse. La Patrie est fondée pour la colonisation fait en vertu de l’Acte de Rapatriement de 1875; loi dont le but était de rapatrier une partie des 400,000 Canadiens français émigrés aux États-Unis. En avril 1875, le premier convoi de colons arrive dans Ditton. Jérôme-Adolphe Chicoyne, agent de colonisation, responsable des rapatriés, y accueille 16 familles. Le 16 avril 1875, le village comptait 308 habitants et l’année suivante, 969 habitants, plus de 300 maisons et quatre mille acres de terre étaient défrichés. Le 3 mai 1875 la population choisit le nom de La Patrie, la première colonie de rapatriement canadienne française.

Newport

 

Newport est une municipalité du Québec située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie.

 

« Parmi les municipalités regroupées pour former la ville de Cookshire-Eaton le 24 juillet 2002, se trouvait la municipalité du canton de Newport. Le 1er janvier 2006, celle-ci a été reconstituée en tant que municipalité. Le nom de Newport, implanté en Estrie depuis la fin du XVIIIe siècle, a d’abord été attribué à un canton proclamé en 1801 et obtenu en concession par Edmund Heard. Celui-ci s’était installé sur le territoire en 1794 avec sa famille ».

Saint-Isidore-de-Clifton

 

Saint-Isidore-de-Clifton est une municipalité du Québec située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie.

 

La nouvelle municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton a été créée le 24 décembre 1997. Elle est issue du regroupement de la municipalité de Saint-Isidore-d’Auckland et de la municipalité du canton de Clifton-Partie-Est.

Scotstown

 

Scotstown est une ville du Québec, située dans la municipalité régionale de comté du Haut-Saint-François, dans la région administrative de l’Estrie.

 

La British American Land Company ou BALC amène dans le canton vers 1836 une centaine de familles recrutées dans les Highlands d’Écosse et dans l’Isle of Lewis en Écosse. Le debut est difficile et en 1843 Il ne reste plus que 8 familles de celles qui étaient arrivées en 1836. Plus tard vers 1872-1874, elle deviendra une petite ville au pied du mont Mégantic et traversée par la rivière au Saumon. Elle possède une longue histoire dont témoignent l’architecture des maisons et les quatre églises. La Glasgow Canadian Land and Trust Company y developpa l’industrie forestière vers 1873 en construisant un barrage pour l’opération d’un moulin. En 1888 le premier curé résidant est nommé, ce fut l’ouverture des registres de la paroisse Saint-Paul et l’inauguration de la gare ferroviaire. Récemment, la petite église St-Alban fut convertie en salle de spectacle, offrant bon nombre de concerts. À quelques kilomètres à l’ouest , la Chapelle Christ Church est située au coin du chemin Victoria et du chemin Canterbury, dans un milieu champêtre. Aujourd’hui Scotstown est un petit village paisible. L’église catholique s’appelle Saint-Paul-Apôtre de Scotstown.

Weedon

 

Weedon est une municipalité du Québec située dans la MRC du Haut-Saint-François en Estrie.

 

Weedon est également un village-relais et est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.

 

D’abord habité par Germain Biron et sa famille (suivis de d’autres colons) vers 1840, le village est fondé en 1863.

 

L’actuelle municipalité de Weedon est née de trois fusions:

celle de la municipalité du canton de Weedon et la municipalité du village de Weedon Centre le 11 décembre 1996,
cette dernière avec la municipalité de Fontainebleau le 24 décembre 1997
cette dernière avec la municipalité de Saint-Gérard le 9 février 2000.

Westbury

 

Westbury est une municipalité de canton québécoise située dans la municipalité régionale de comté du Haut-Saint-François en Estrie.

 

« De 1855 à 1858, le territoire du township d’Ascot est érigé en municipalité du township of Ascot Westbury, car le township de Westbury compte à peine 180 habitants. Le 16 août 1858, la municipalité du canton de Westbury était officiellement établie ».

Source Wikipédia

Photos de la MRC Le Haut-St-Francois

MRC Le Haut-Saint-François est une municipalité régionale de comté (MRC) québécoise située au sud-est de la région administrative de l’Estrie. Son chef-lieu est Cookshire-Eaton. Elle se compose de 14 municipalités locales : 3 villes, 8 municipalités et 3 cantons. Sa préfète actuelle est Nicole Robert.

 

Le Haut-Saint-François est située au sud-est du Québec dans la région administrative de l’Estrie, à 150 km à l’est de Montréal. La MRC s’étend sur 2 271,63 km², ce qui en fait la 2e plus grande en Estrie. Avec ses 21 394 habitants, elle représente environ 7 % de la population estrienne. Deux régions naturelles se partagent l’ensemble du territoire de la MRC, soit les chaînons de l’Estrie, de la Beauce et de Bellechasse ainsi que les montagnes frontalières. Le relief du Haut-Saint-François est caractérisé par la présence de vallées formées par les rivières Saint-François, Eaton et au Saumon. En raison de ces rivières, le centre de la MRC offre un relief peu accidenté où collines et vallées forment le paysage caractéristique de la région.

 

Le Mont Chapman dans les monts Stoke à l’ouest du territoire, les montagnes frontalières au sud et plus particulièrement le massif du mont Mégantic à l’est, culminant à plus de 1100 mètres, forment des barrières naturelles qui accentuent le profil des vallées.

 

Le Haut-Saint-François compte un bassin hydrographique important, formé de la rivière Saint-François et de deux sous-bassins, à savoir les rivières Eaton et au Saumon. Dans les secteurs nord et nord-est de la MRC, le réseau hydrographique bien développé donne naissance à certains lacs d’importance: Aylmer, Louise, d’Argent, Miroir, Moffat et Magill. Source Wikipédia