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Municipalités MRC Les Sources

Asbestos

 

Asbestos est une ville en Estrie, au Québec, au Canada. La ville, comptant un peu moins de 7 000 habitants, est la plus peuplée de la municipalité régionale de comté des Sources. Elle en est aussi le chef-lieu.

 

La ville doit son nom et son existence à la découverte et l’exploitation d’un gisement d’amiante chrysotile à la fin du xixe siècle. La mine Jeffrey, fermée en 2012, est d’ailleurs la plus grande mine d’amiante au monde pendant un temps. Elle est aussi le théâtre de la Grève de l’amiante de 1949, qui marque un jalon dans l’histoire de relations de travail au Québec.

 

Portant un nom qui témoigne d’une industrie autrefois prospère mais aujourd’hui associé aux maladies pulmonaires et aux cancers, l’administration municipale tente en 2020, avec l’aval de la population, de modifier le nom de la ville pour celui de Val-des-Sources. Le nom proposé reflète le drainage du territoire asbestrien par de nombreux ruisseaux et rivières, dont la rivière Nicolet Sud-Ouest. L’élargissement de cette dernière forme Les Trois Lacs ― plan d’eau qui a donné son nom à un secteur annexé à la ville en 1999.

Danville

 

Danville est une ville située dans la MRC des Sources en Estrie, au Québec, au Canada. La municipalité est membre de la Fédération des Villages-relais du Québec.

 

« La nouvelle ville de Danville a été créée le 17 mars 1999. Elle est issue du regroupement de la ville de Danville et de la municipalité de Shipton ».

 

Elle est nommée en mémoire du village de Danville, au Vermont, d’où provenaient plusieurs des premiers habitants. La ville vermontoise a ainsi été nommée en hommage à Jean-Baptiste Bourguignon d’Anville (1697-1782), géographe du roi Louis XV5.

 

Danville se trouve sur un tronçon de la « Route de Boston » ou chemin Craig qui reliait la Province de Québec à la Nouvelle-Angleterre. Les immigrants loyalistes venus après 1783 de la Nouvelle-Angleterre qui s’y installèrent lui ont donné son nom en mémoire de la ville du même nom au Vermont d’où ils venaient.

 

Elle a une population mixte, francophone et anglophone. Le recensement de 2006 y dénombre 4 041 habitants.

 

Jusqu’en 1971, la population de Danville était majoritairement anglophone, puis la proportion s’est inversée dans les années qui suivirent quand une partie de la jeune génération a émigré vers les provinces canadiennes anglophones ou vers Montréal.

 

La ville possède un riche patrimoine bâti, dont trois églises protestantes (Advantist, anglicane et United), une église évangélique (baptiste) et une église catholique romaine.

 

Danville possède une école primaire française, l’École Masson, et une école primaire anglaise, l’École ADS (Asbestos-Danville-Shipton)

 

Son centre-ville est formé par l’élargissement du carrefour qui forme un square avec, au centre, un monument commémoratif des soldats morts lors des deux conflits de 1914-1918 et de 1939-1945. Un autre monument commémoratif au soldat Timothy O’Hea est érigé devant l’ancien bâtiment de l’hôtel de ville.

 

L’Étang Burbank, qui accueille régulièrement des milliers d’oies des neiges (oies sauvages en québécois), se trouve sur le territoire de Danville.

Ham-Sud

 

Ham-Sud est une municipalité du Québec située dans la MRC des Sources en Estrie.

 

Ham-Sud est à 20 km à l’est de Wotton et à 50 km au sud-ouest de Thetford Mines. Elle est traversée par la route 257.
« Colonisé vers le milieu du xixe siècle, le canton de Ham-Sud, proclamé en 1851, évoque un village du comté d’Essex en Angleterre. L’un des premiers arrivants, Joseph Dion, verra son prénom sanctifié à l’enseigne du patron du Canada et attribué d’abord à la mission ouverte en 1869, puis à la paroisse érigée tant canoniquement que civilement en 1877. La municipalité de paroisse instaurée deux ans plus tard reprendra tout naturellement la même dénomination, Saint-Joseph-de-Ham-Sud ».

Saint-Adrien

 

Saint-Adrien est une municipalité du Québec située dans la MRC des Sources en Estrie.

 

Fondé en 1878, Saint-Adrien est un village au centre de la nature perché dans les Appalaches, en Estrie à la frontière des Bois-Francs.
Cette municipalité de l’Estrie est implantée dans le canton de Ham-Nord, d’où sa dénomination de Ham-Partie-Sud-Ouest. Nommée Saint-Adrien-de-Ham en 1890 et devient une municipalité en 1960 sous le nom de Saint-Adrien évoquant la mission ouverte en 1877

 

En 1840, Joseph Bouchette, arpenteur et agronome de Weedon, publie le rapport d’une inspection qu’il effectua dans le canton de Ham, l’été de la même année. Il mentionne que la terre se prêterait bien à la culture du blé et d’autres sortes de grains. Il précise entre autres que certaines parcelles offrent le support nécessaire à la production de lin et surtout à celle du chanvre. Il ne manque pas non plus de citer la diversité et l’ampleur de cette forêt, totalement inhabitée. Malgré tout cela, en 1844, il n’y a toujours qu’une quinzaine de familles dans Ham.

 

Les 7 et 10 août 1848, Olivier Arcand, de Disraeli, publie une circulaire dans Le Canadien de Montréal et le Journal de Québec. Il vante les conditions d’établissement dans le canton de Ham et la possibilité d’acquérir de bons lots pratiquement pour rien, dans bien des cas. Même si la réaction n’est pas aussi immédiate qu’à Wotton, elle n’en demeure pas moins importante. À preuve, en 1851 on recense une dizaine de familles canadiennes françaises sur la vingtaine établies dans Ham.

 

Toujours en 1851, un jeune prêtre du nom d’Antoine Racine et quelques-uns de ses collègues signèrent un manifeste intitulé Le Canadien émigrant. Ils mettent en garde les autorités contre le danger que représente l’exil des canadiens français vers les usines de la Nouvelle-Angleterre.

 

Dans les hautes sphères, on prend Le Canadien émigrant très au sérieux. Peu de temps après, la Loi des chemins est votée. Elle transfère l’entretien des chemins et les frais qui s’y rattachent aux propriétaires de lots de front. À cela s’ajoute une taxe de trois sous par acre de terrain. Ceux qui en possèdent des dizaines de milliers ne pourront suffire à l’entretien, sans compter les taxes qui atteignent plusieurs centaines de piastres dans bien des cas. Incapables de rencontrer ces nouvelles exigences, ils se départent de la quasi-totalité de leurs propriétés, à raison de soixante sous l’acre.

 

Pour plusieurs, le besoin de nouvelles terres représente la seule chance de survie du peuple canadien français et la manière d’éviter l’assimilation américaine. Le clergé catholique qui craint pour sa propre survie, fera tout ce qui est en son pouvoir pour retenir les fidèles au pays.

 

À partir de 1855, ces lots deviennent la propriété de Canadiens français. La subdivision de 20 acres par terre permet alors l’établissement de plusieurs familles, souvent nombreuses. Depuis l’abolition du régime seigneurial en 1854, des colons viennent de Québec par le chemin Craig qui relie Québec à Richmond et par le chemin Gosford qui relie Québec à Sherbrooke puis au Maine. D’autres viennent de Montréal et des Trois Rivières directement au travers des bois.

 

Établi depuis 1858, Hubert Prince devient le premier colon officiel de Saint-Adrien. Les registres d’époque indiquent aussi les noms d’Elzéar Langevin, Napoléon Champoux, Georges Champoux, Benjamin Bellerose. Les familles Gagné, Gagnon, Paradis, Morasse, Pomminville, Paquette, Morin,, Wicksteed, Reed et Stayner complètent la liste. Ces familles habitent les rangs un et deux de la paroisse Saints-Anges de Ham (Ham Nord). Leur annexion à Saint-Adrien ne se fera qu’à partir des années 1890. Pour cette raison, on ne considérera pas ces familles comme les premières de Saint-Adrien. Pourtant elles y étaient établies depuis plus de vingt ans avant la fondation de la paroisse.

 

En octobre 1878, la création de Saint-Adrien est en cours. Le 8 octobre, à l’assemblée du conseil, on inscrit «Saint-Adrien de Ham». Le 10 du même mois, François-Xavier Charland devient le premier maire de la paroisse. Le choix du maire se fait au sein du conseil. Le 15 octobre 1878, le conseil du comté de Wolfe approuve une résolution qui décrète la municipalité de la partie sud ouest de Ham. Cette journée correspond à la première séance du conseil municipal.

 

En 1885 On s’apprête à recevoir le premier curé résidant, Joseph-Arthur Hamel, un jeune prêtre de 30 ans, né à Saint-Norbert. Il s’occupe de la mission durant quatre ans et il quitte juste avant l’érection en paroisse, qui se passe le 28 avril 1890, sous les auspices du curé Théberge. Celui-ci fondera le premier conseil de fabrique dès l’année suivante.

Saint-Camille

 

Saint-Camille est une municipalité de canton du Québec, située dans la MRC des Sources en Estrie.

 

En 1848, Édouard Desrivières, bijoutier originaire de la ville de Québec, fut le premier colon à s’établir sur ce qui deviendrait quelques années plus tard la municipalité du canton de Saint-Camille. Entre 1849 et 1852, les familles Renault, Darveau, Devin, Boisvert, Roy et Miquelon participèrent à la colonisation d’un des rares cantons francophones des Cantons-de-l’Est.

 

« Remarquons que la nature, ici, est tout entière aux défricheurs. Elle n’offre rien aux muses. Point de nappes d’eau tranquilles où les astres et l’azur se mirent, point de vagues écumantes. En revanche, vous avez les brises de l’est, le bruissement des arbres feuillus, le léger murmure des rivières et des ruisseaux. »

 

Quelques années après la création de la municipalité en 1859, la paroisse est érigée en 1867. L’église, construite au lieu-dit de l’équerre, est inaugurée en 1881 sous les bons offices de l’évêque de Sherbrooke.

Saint-Georges-de-Windsor

 

Saint-Georges-de-Windsor est une municipalité du Québec située l’extrémité sud de la MRC des Sources en Estrie.

 

En 1838, trois pionniers venus de Baie-du-Febvre, de Pointe-du-Lac et de Yamachiche s’installeront à l’emplacement futur de la municipalité et marqueront le coup d’envoi de son développement. Saint-Georges-de-Windsor a vu officiellement le jour en 1852 sous le nom de la paroisse de Saint-Urbain-de-Windsor. En 1860, le canton de Windsor (et donc la paroisse) est divisé en deux municipalités distinctes, Windsor-et-Stoke ainsi que Saint-Georges-de-Windsor.

 

Ce nom rappelle Georges de Lydda ainsi que l’abbé Georges-Jacques Duhaut (1825-1869), curé de Wotton (1852-1857), qui y célèbre la première grand-messe après 1852 et qui est à l’origine du patronage de la municipalité par Saint Georges. Le nom Windsor identifie aussi le Canton rend honneur à une ville de l’Angleterre, Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Londres, dans le Berkshire, où la famille royale a une résidence.

 

En 1961, une partie du territoire de la municipalité de canton était détachée pour créer la municipalité du village homonyme. Toutefois, le 30 novembre 1994, les municipalités de village et de canton étaient regroupées à nouveau sous la même appellation. La renommée des Saint-Georgeois est notamment tributaire de la qualité du fromage en grains qu’ils préparent. Par ailleurs, ils disposent d’un magnifique panorama qui caractérise l’ensemble de la région agricole au cœur de laquelle leur milieu de vie a été implanté.

Wotton

 

Wotton est une municipalité du Québec située dans la MRC des Sources en Estrie.

 

Dans le livret-souvenir publié en 2002 par la Société d’Histoire et du Patrimoine de Wotton, à l’occasion de la commémoration du 100e anniversaire de Mgr Maurice O’Bready, on peut lire l’extrait suivant, tiré d’un article dans la Tribune de Sherbrooke du 17 septembre 1946 :

« (…) M. J.R. Morel, secrétaire-trésorier de Wotton, a inauguré, hier-soir, à la Salle des Anciens du Séminaire Saint-Charles, les conférences de la Société d’Histoire des Cantons de l’Est (…) Il a rappelé tout d’abord que c’est Sir Henry Wotton, diplomate et poète anglais (…) qui donna son nom au canton. »

 

Cet extrait est d’autant plus intéressant que les brochures touristiques retiennent habituellement l’interprétation que les Wottonais doivent leur toponymie à un village d’Angleterre, Wotton, dans la région de Surrey. Par ailleurs, c’est avec un autre village d’Angleterre, Wotton-under-Edge, dans la région de Gloucestershire, que le village s’est jumelé, comme le rappelle une plaque commémorative.


Wotton fut le premier canton francophone défriché en 1849. Cette communauté fut donc la première à s’affranchir du régime seigneurial. Terre natale de Mgr Maurice O’Bready, Wotton devint le berceau de l’expérimentation de l’agriculture au Québec sous le règne de Louis-Hippolyte La Fontaine, nommé ministre de la colonisation à l’époque du Bas-Canada.

Source Wikipédia

Photos de la MRC Les Sources

MRC Les Sources est une municipalité régionale de comté (MRC) située dans la région de l’Estrie au Québec (Canada). Son chef-lieu est Asbestos.

Créée sous le nom de MRC de L’Or-Blanc, celle-ci changea son nom pour la MRC d’Asbestos et une seconde fois pour le nom actuel en 2006.

La municipalité régionale de comté des Sources comporte sept municipalités locales, soit deux villes, une municipalité de canton et quatre municipalités.